Au pays des couleurs, le Népal
20 juin 2019Le sourire d’un étudiant qui touche pour la première fois à son exemplaire du Saint Coran n’a pas de prix. Les invocations d’un vieillard serrant le Saint Coran contre sa poitrine méritent qu’on œuvre pour ce projet.
Nous croyons encore que cet effort inédit, unique en son genre dans le monde, provenant de la société civile et revenant vers elle, mérite d’être poursuivi, car le Coran, parole de Dieu et lumière sur terre, n’a pas encore la place qu’il mérite. En effet, aussi bien les musulmans, dans leur majorité non arabophone (80 %), que les non-musulmans n’ont toujours pas accès à la parole divine. En raison de cette réalité, musulmans et non-musulmans souffrent d’une méconnaissance chronique de son contenu et de sa lumière.
Notre effort consiste à surmonter au moins en partie de déficit. L’impression de 160 000 exemplaires du Saint Coran par année et sa distribution ne vont pas bouleverser le cours du monde, mais il demeure un acte positif et un geste noble qui marque des dizaines de milliers d’humains par année.
Mais, comme toute la population du continent indien, la majorité des musulmans du Népal n’ont pas les moyens de s’offrir un exemplaire du Saint Coran. En effet, lorsqu’il faut choisir entre l’achat du pain pour la famille et l’achat d’un livre, fût-il le Saint Coran, la subsistance l’emporte nécessairement.
Dostoïevski écrit à son frère : « Envoie-moi le Saint Coran ! »
Les grands cœurs se ressemblent et s’accordent sur les qualités qui les a rendus grands. L’essentiel étant ne pas laisser l’ignorance te guider et la haine t’aveugler et l’intolérance prendre le pas sur ta raison.
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